vendredi 23 mars 2018

Attraction intense

(photo google images)

Il était comme tous les jours assis à son bureau. Après une longue réunion vidéo avec un collaborateur, il décida de s'octroyer une petite pause bien méritée.
Il se leva de son fauteuil pour se dégourdir un peu les jambes et commença à faire les cents pas autour de son bureau.
Les mains dans les poches, perdu dans ses pensées, il arpenta le sol de son espace rien qu'à lui. Il repensa à la dernière fois qu'il a baisé. C'était il y a deux jours. Ici-même, dans son bureau. 
Enfin, plutôt SUR son bureau. A cette pensée, sa queue frémit immédiatement. Tout lui revenait en tête, jusqu'à ses gémissements étouffés, son odeur. Tout.

Il avait eu la visite d'une très bonne amie à lui pour qui il n'avait jamais ressenti grand chose de sérieux. Une certaine attirance physique bien sûr, mais il ne s'était jamais rien passé entre eux jusqu'à ce matin-là. Il ne l'avait jamais vue encore sous un autre œil qu'une amie de longue date. Mais ce jour-là, quelque chose avait changé. Il la découvrait sous un regard différent et ce n'était pas pour lui déplaire. 
Il n'avait su dire ce qui avait changé mais il eu l'irrépressible envie de la posséder le temps d'un instant.
Le genre d'envie qui ne vous lâche plus, ne vous laisse plus dormir ou même manger et devient si obsédante que c'est presque vital de l'assouvir afin de retrouver un semblant d'apaisement intérieur.

Il su alors qu'il devait aller au bout de son envie qui devenait de plus en pressante. 
Il ne voulait pas juste la sauter pour se vider les couilles et la congédier sans mot dire une fois son affaire terminée. 
Il voulait la prendre si sauvagement qu'elle ne saurait plus ni comment elle s'appelle ni l'endroit où elle se trouvait le temps de quelques instants. 
Il voulait qu'elle se rappelle chaque moment, chaque coup de rein, qu'elle ai mal à chaque fois qu'elle s’assiérait pour ne penser qu'à lui pour les heures à venir.

En fait, ce fut plus facile qu'il ne l'avait pensé. Il n'eut pas à mettre au point un stratagème pour la faire succomber. En fait, il lui avait juste suffit de profiter que la belle se rapproche de lui pour prendre un dossier qu'elle lui tendait. Il le prit d'une main tandis que de l'autre lui attrapa sa main et l'attira doucement vers lui. Dans le mouvement, ils ne pouvaient que se frôler, leur visage a quelques centimètres l'un de l'autre, le souffle devenu soudainement court, l'air subitement alourdi, chargé de cette atmosphère si reconnaissable entre toute.

Comme pour essayer de se rattraper, elle avait posé une main sur son torse et pouvait sentir qu'il n'y avait pas que son cœur à elle qui s'était emballé. L'alchimie opérait. Sans réfléchir, ils n'eurent qu'à plonger leur regard dans celui de l'autre et se laisser porter par la folie du moment.
Ils n'étaient plus que bouche contre bouche, langues qui se lient et se délient dans des murmures et gémissements de désir. Leurs mains qui se perdirent sur le corps de l'autre. Les boutons d'un chemisier qui s'ouvrirent, une ceinture défaite, puis un bouton et enfin une braguette, pour libérer une érection à peine contenue dans un boxer devenu bien trop étroit.
Il lui pelotait les seins à travers sa lingerie qui ne cachait pas grand chose, elle le caressait fermement, faisant coulisser sa tige de toute sa longueur. Elle refermait un peu plus la pression, le faisant pousser un râle de plus en plus suppliant. Elle s'agenouilla devant lui pour lui faire goûter sa bouche de son membre durci à son maximum.
Il plongea ses mains dans ses cheveux bouclés, guida ses mouvements et se laissa aller à la pénétrer ainsi quelques instants.
Mais il en voulait plus. Il ne la voulait pas ainsi.

D'un geste, il la releva, la plaqua brusquement contre son bureau, se plaça juste derrière elle, lui releva sa jupe dévoilant ainsi son cul et se frotta à elle en glissant une main entre les jambes écartées et trouva immédiatement sa cible.
Elle le voulait déjà en elle, elle haletait alors qu'il ne l'avait pas encore baisée. Elle était prête, la moiteur de son string en attestait.
Il écarta la fine barrière de tissu, guida sa queue bien raide entre ses lèvres gonflées de désir, s'inséra en elle sans ménagement ni difficulté et la lima aussi puissamment qu'il pouvait. Aussi longtemps que ses jambes le porteraient. Jusqu'à ce qu'ils perdent conscience si il fallait. Il allait se perdre en elle. Ils s'en rappelleraient tous les deux pour longtemps.

Ils savaient qu'il fallait rester les plus discrets possible car bien qu'ils se considéraient à cet instant comme seuls au monde entre ces 4 murs, ils étaient tout de même conscients qu'ils risquaient d'être surpris à tout moment.
Ce qui ne manquait pas d'ajouter une petite excitation supplémentaire à leurs ébats.
Il la pilonnait sans cesse, la bâillonnant de sa main libre tandis que l'autre jouait avec son petit bouton de plaisir pour l'amener au plus haut de l'extase.
La sentant venir, il accéléra ses assauts répétés et su qu'il n'allait pas pouvoir résister encore bien longtemps. Il allait atteindre le point de non-retour. Elle le suppliait d'y aller encore plus vite, encore plus fort.
Il n'en fallut pas plus pour qu'il atteigne la jouissance ultime et se déverse en longues saccades dans son fourreau si chaud et humide, étouffant ses propres cris dans l'épaule de sa complice.

Ils n'échangèrent pas un mot le temps de se rhabiller. Elle rassembla toutes ses affaires, lui réajusta le nœud de sa cravate, l'embrassa la joue et parti avec un "Merci".
Une fois la porte refermée, il se rassit dans son fauteuil. Remis de l'ordre dans ses affaires et décrocha son téléphone qui sonnait une énième fois. 
Une parenthèse plus que bienvenue dans sa journée de dingue, pensa-t-il.

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