vendredi 30 septembre 2016

Concours du Prix de la nouvelle érotique 2017 !

Coucou les Loulous, comme j'en ai parlé dernièrement, j'ai participé l'année dernière au concours du "Prix de la nouvelle érotique 2016"Je me relance dans l'aventure et retente l'expérience cette année et ma participation a été acceptée. 


Voici leur mail de confirmation que je viens de recevoir :

"Après réception de votre dossier, c'est avec un immense plaisir que je vous confirme votre inscription à la deuxième édition du Prix de la Nouvelle Érotique."


Pour les intéressés, voici mon texte que je leur ai présenté l'année dernière. Même si il n'a pas été retenu pour faire partie des finalistes, j'étais déjà ravie d'avoir participé à un tel challenge.


Edition 2017 : J-30 !

samedi 24 septembre 2016

Complice de ses envies


(La photo n’est pas de moi)


Elle se prépare à prendre une douche 
Tout ce qu'il y a de plus normale 
Enfin, en apparence 
Car si, au départ, le rituel est le même qu'à l'accoutumée 
Aujourd'hui, il va en être autrement 
Elle ne le sait pas encore 
Mais cette douche va être sa partenaire de plaisir 
Comme çà lui arrive de temps en temps 

Elle se déshabille lentement 
En prenant soin de déposer son linge au sol 
Et de vérifier qu'elle a bien de quoi se changer 
Elle rentre dans la douche
Et commence à faire couler l'eau 
Elle l'aime à bonne température 
Tiède pour commencer 
Et fini presque toujours à l'eau froide 

Elle prend son temps sous cette eau claire 
Cette douche est bienfaisante 
Plus que bienvenue en cette fin de journée 
Elle commence toujours par ses cheveux 
Elle dépose un peu de shampoing dans ses mains 
Et se masse le cuir chevelu et termine par ses longues pointes 
Elle se délasse sous ses effleurements, elle se sent bien 
Une chose qu'elle adore par dessus tout 
Après les massages, c'est qu'on lui passe les doigts dans ses cheveux 

Elle laisse le shampoing agir pendant qu'elle se savonne le corps 
Elle se rince une première fois, en laissant l'eau couler le long de ses courbes
Elle attrape son soin démêlant et recommence une application méticuleuse sur ses cheveux 
Elle rince à nouveau et cette fois-ci, sans se l’expliquer, elle se sent coquine 
Habituellement, elle prend sa douche et en reste là 
Mais aujourd'hui, il en est autrement 
Elle à soudainement envie de se servir du jet d'eau de la douche 
Comme instrument de son plaisir 
Elle règle alors la pression de l'eau 
De façon à ce que le débit soit légèrement puissant mais pas dérangeant 

Elle s'accroupit
Et passe sa main sur sa chatte 
En écarte les lèvres 
Afin de découvrir son clitoris qui s'y cachait 
Et elle approche enfin le jet de la douche 
Pour qu'il frappe délicatement et directement sur son petit bouton 
La puissance du jet est comme elle aime 
Pas trop fort, mais juste assez pour l'amener progressivement à l'extase
Elle se concentre sur l'eau qui joue avec l’endroit le plus sensible de son corps 
Et petit à petit, le plaisir monte et l'orgasme arrive 
Elle le sait, elle le sent 

Elle ne peut pas s'amuser à faire durer 
Comme elle aime souvent à le faire 
Lorsqu'elle se donne du plaisir avec ses doigts 
Là, il n'est pas question de laisser monter le plaisir, puis le laisser repartir 
Pour enfin le rattraper au vol 
Là, la pression de l'eau est telle 
Qu'elle ne veut pas faire durer 
Elle veut prendre son pied 
Çà ira vite, mais ce sera bon 
Comme çà l'est toujours.

J'espère que ce texte vous a plu, n'hésitez pas à me laisser vos impressions.

Avant de poursuivre

Avant de continuer à publier mes textes, tous écrits il y a un moment de cela (pour ne pas dire dans les trois dernières années), je tenais d'abord à préciser une toute petite chose : l'intégralité de ces textes sont strictement FICTIFS
Cette précision n'est peut-être pas nécessaire, mais j'ai déjà une vie bien remplie, pas besoin de m'en inventer d'autres ! :)

Oui, j'aime les bonnes choses de la vie. Les plaisirs de la chair en font partie et donc quand on parcourt ce blog et mes écrits on devine aisément que je ne m'en cache pas (trop). Mais je ne livrerais jamais mon vécu personnel dans ces histoires. 
Bien sûr, quelques détails réels peuvent être livrés ici ou là, parsemés dans quelques histoires, afin de rendre la chose plus authentique mais il ne s'agit jamais de moi personnellement dans ces récits. Je n'ai pas forcément vécu tout ce que j'écris ici !

Et maintenant, on va s'orienter sur une autre catégorie dans mes textes. On va faire monter un peu la pression et monter doucement d'un cran en coquineries et perversions. Oui, oui, j'ai bien dit "Perversions" !
Oui, dans mes textes, j'aborde plusieurs sujets, certains plus ou moins osés. Mais je vais également traiter de sujets plus vicieux, intégrer des jouets et autres sextoys, pourquoi pas parler de rapports entre personnes du même sexe et même vous faire mettre un pied dans un monde totalement inconnu pour certains et familier pour d'autres.
Univers controversé. Un peu tabou. Celui des jeux. En tous genres. Et nous irons même jusqu'à mettre un pied dans le monde du BDSM (Domination/soumission). Je sais que j'ai dans mes contacts et lecteurs des adeptes de ce milieu, j'ai tenté d'écrire sur le sujet, à découvrir donc très prochainement !


dimanche 18 septembre 2016

Réveil humide

Parce que parfois, il y a des matins comme ça. Que l'on soit homme ou femme, nous sommes humains avant tout, avec nos désirs et nos envies...
Parfois, pour ne pas dire souvent, chez une femme, ça fait ça :

(La photo n'est pas de moi)


Elle ouvre les yeux 

Bien avant que l'alarme de son téléphone ne sonne 
Il en est toujours ainsi 
Elle prend conscience de l'heure qu'il est 
Et est à l'écoute de son corps 
Qui se réveille en douceur 
Mais déjà, il est prêt 
Elle le sait, car c'est ainsi tous les matins 

Elle se sent bien, elle se sent femme 
Entre ses jambes, elle est humide 
Son miel est déjà à l'orée de son antre secrète 
Son divin nectar coule déjà 
Elle n'a rien fait pour çà 
Mais son corps décide pour elle 

Elle est prise d'une envie soudaine 
Comme un désir incontrôlable 
Contre lequel elle ne peux lutter 
Bien qu'elle tente d'y résister 
Presque inconsciemment 

Pendant que l'une de ses mains explore 
Sa poitrine dont les tétons sont déjà dressés 
L'autre continue sa descente 
Jusqu'à son mont de vénus tout lisse 
Puis ses doigts partent à l'aventure de ce puits aux mille trésors 
Son majeur s'insinue délicatement entre ses lèvres 
Afin d'aller chercher à la source 
Ce précieux Graal, maître de son plaisir

Elle a fermé les yeux 
Et a laissé son imagination s'envoler 
Vers de douces et coquines pensées 
Elle se tortille dans son lit 
Haletante, tremblante 
Elle gémit sous ses doigts agiles 
Qui connaissent si bien ce corps 
Et qui savent exactement comment il va réagir 
De quelle façon exercer la pression de son doigt sur son clitoris si sensible 

Elle continue ainsi 
Alternant avec l'intrusion de son majeur accompagné parfois de l'index 
Au plus profond de son intimité si douce, si chaude, tellement accueillante 
Ses pensées sont de plus en plus précises 
Bien qu'elle soit seule dans sa chambre 
Elle ressent sa présence 

Elle est avec lui, par la pensée 
Et elle s'amène petit à petit au bord de l'orgasme 
Elle le sait, elle le sent 
Alors elle en joue, juste un peu 
Et arrête alors immédiatement le jeu de ses doigts sur son corps 
Juste un instant, le temps de faire retomber légèrement la pression 

Puis elle reprend, sans interrompre le fil de ses pensées coquines 
Ses doigts s'activent de plus belle et achèvent leur œuvre 
Elle n'en peux plus, et cette fois-ci 
Elle ne tentera pas de recommencer plusieurs fois son petit jeu 
Comme çà lui arrive souvent, afin de la maintenir dans un état d'excitation si intense 
Qu'elle connaît alors des orgasmes dévastateurs 

Elle accélère juste un peu le rythme 
Et accentue légèrement la pression de son doigt sur son petit bouton 
Pendant tout ce temps, elle n'a pensé qu'à lui 
A elle devant lui, à ses pieds 
Puis à lui au-dessus d'elle 
Se servant d'elle pour assouvir ses désirs 
Elle se caresse impudiquement 
En pensant à ce qu'il lui ferait 

Soudain son corps commence à la trahir 
Elle est prise de spasmes 
Les muscles internes de son sexe se contractent 
Et enfin, elle explose dans un orgasme puissant et libérateur 
Elle vient de jouir pour lui 

Elle reprend peu à peu ses esprits 
Son souffle retombe 
Elle est littéralement trempée 
Et elle savoure ces instants magiques 
Où elle flotte entre deux eaux avant de commencer sa journée. 

J'espère que ce texte vous a plu, n'hésitez pas à me laisser vos impressions.

lundi 12 septembre 2016

Que(ue) c'est bon ?!


(La photo n'est pas de moi)

"Que tu es beau !
Tu te tiens là, debout devant moi, entièrement nu, exhibant ton sexe offert à ma vue tout en me regardant avec un air de défi.
Tu n'es pas encore en complète érection, mais on devine déjà ton envie dans tes yeux, et si on laisse notre regard dériver vicieusement sur ton intimité, on peut voir clairement les légers sursauts de ton excitation qui font grossir lentement ta verge et qui la fait tressaillir et se dresser fièrement, presque outrageusement.
Il est si aisé de flatter ce beau morceau de chair qui gonfle si facilement, soit à l'aide d'une pensée ou d'une vision savoureuse, ou encore par un effleurement malencontreux…
Avec une lueur de vice dans ton regard, tu laisses alors ta main descendre le long de ton ventre et tu saisis fermement l'objet de ma convoitise.
Tu te caresses doucement devant moi, laissant ta main aller et venir lentement sur toute la longueur de ce membre si viril qui me donne terriblement envie.
Mon regard ne lâche pas cette gourmandise qui ne demande qu'à être bien traitée. Si je pouvais, je la lécherais, je la sucerais, je l'aspirerais doucement, comme si je voulais la déguster comme on dégusterait une glace savoureuse.
Je la prendrais en main délicatement et lui prodiguerais alors les meilleurs soins…
Je me surprends à constater que je me mords la lèvre alors que je sens que mon jus commence à couler entre mes cuisses. Je suis plus trempée que jamais.
Je n'en peux plus, je te veux en moi ! Maintenant ! Mon corps tout entier te réclame. Je suis là, devant toi, pantelante, offerte, n'attendant que ton bon vouloir. Je veux que tu me prennes, doucement, sauvagement. Que tu te serves de moi pour assouvir tes instincts les plus primaires. Je souhaite que tu deviennes animal.
Tu t'avances vers moi en me fixant de ton regard si pénétrant, si déstabilisant. Çà me trouble toujours autant. Je ne peux, pour toute réponse censée, que reculer lentement vers le lit qui se trouve juste derrière moi. Tu t'approches tel un félin ayant cerné sa proie et sur le point de lui sauter dessus afin de la dévorer.
Enfin, tu tends tes bras vers moi et tu m'attires brusquement à toi. J'en laisse échapper un « Oh ! » de surprise. Je suis haletante, je n'en peux plus, je te veux !
Tu l'as parfaitement compris, c'est ce que tu attendais de moi. Tu aimes en jouer, çà te rend puissant.
C'est alors que tu décides à mettre fin à mon attente. Tu me couche sur le lit et tu t'allonges sur moi, me laissant sentir le poids de ton corps sur le mien. Tu prends appui sur ton avant-bras afin de ne pas m'écraser. Tu m'embrasses chastement sur la bouche. Puis derrière l'oreille. Tu descends lentement le long de mon cou et tu viens titiller du bout de ta langue mes tétons qui pointent d'excitation.
Je te veux ! Je te supplie ! Tu me regarde et tu me lance un sourire des plus coquins.
Tu prends alors ta queue maintenant bien bandée dans ta main mais tu veux encore jouer avec moi.
Tu me rends folle lorsque tu taquines mes lèvres intimes avec ton gland si majestueux et que tu fais mine de vouloir rentrer alors que tu n'en fais rien, car tu aimes me faire languir afin que je te supplie.
A la place, tu te contentes de laisser glisser ta belle queue entre mes jambes, tu la laisse venir caresser mes lèvres qui s'ouvrent toutes seules, et tu viens titiller mon clitoris qui est tellement sensible qu'il me provoque d'infimes décharges dans la moindre parcelle de mon corps brûlant de désir. Puis tu recommences, plusieurs fois. Je me tortille pour te faire comprendre que je n'en peux plus.
Tu abrèges enfin mes souffrances et tu places ton gland juste au bord de l'entrée de ma chatte qui ne demande que çà !
Enfin tu me pénètres, lentement, de ton membre si chaud et si dur, tel de la pierre, me permettant de savourer chaque millimètre de ta superbe érection, maintenant totale, qui m'écarte les chairs.
Oh, que c'est bon ! Je laisse échapper involontairement un soupir de satisfaction, je savoure cette intrusion Ô combien divine et délectable.
Puis tu te laisses aller doucement à ton plaisir en me donnant ces coups de reins si savamment dosés que toi seul sait me donner. Tu adaptes ton rythme sur mes gémissements, je veux t'accompagner dans tes mouvements mais j'en perds le fil tellement çà me rend folle. Je m'abandonne totalement et je te laisse donc me baiser comme tu le désires, tu ne te retiens plus. Tes coups de boutoir sont si puissants qu'on peut entendre le bruit de tes cuisses qui claquent contre mes fesses.
Je sais que le plaisir monte en toi et que bientôt il aura raison de ton endurance. Je veux que tu me donne tout, je veux que tu lâches prise et qu'enfin tu laisses éclater ta jouissance en moi. Que je sente ton sperme chaud m'envahir au plus profond de moi. Que je ressente chaque soubresaut de ta queue qui se déverse dans cette chatte si accueillante, si chaude et si dégoulinante de plaisir.
Que j'entende tes gémissements devenir des grognements. Et qu'enfin tu exploses dans un orgasme libérateur qui laisse à bout de souffle et de forces. Celui qui fait voir mille étoiles. Qui nous laisse un moment flotter dans les airs avant de reprendre conscience du monde qui nous entoure."

J'espère que ce texte vous a plu, n'hésitez pas à me laisser vos impressions.

samedi 10 septembre 2016

Deuxième extrait de mon futur texte...

(La photo n'est pas de moi)

"Elle a chaud. Mais pas à cause de la température ambiante.
Elle a faim. Mais pas de nourriture.
Elle est feu. Elle est passion.
Son ventre gronde de l'intérieur d'un désir naissant, se faisant de plus en plus fort.
Délicieuse sensation causée par la tension entre ses cuisses.
Cuisses qu'elle resserre afin de tenter de se soulager un peu. Vainement.
Cela ne fait qu'empirer son état. Maintenant, elle coule littéralement.
Son jus qui avait commencé à perler à l'orée de son sexe humide, vient maintenant d'entamer sa descente le long de ses jambes. 
Elle est liquide.
Elle est plus que prête."

Le reste à venir bientôt...

mercredi 7 septembre 2016

"Retrouvailles" (texte du concours "Le prix de la nouvelle érotique", édition 2016)

Comme j'en parlais dans un article précédent, j'ai participé l'année dernière, presque à la même époque à un mois près, au Concours du "Prix de nouvelle érotique 2016"
Après avoir publié un court extrait dans cet article (voir lien ci-dessus), voici donc le texte que j'ai réussi à sortir lors de cette épreuve hors du commun, une première pour moi.

Les contraintes imposées de ce texte était le thème : "Jamais sans toi, peut-être avec un autre" et le mot final "Ancre".


(La photo n'est pas de moi)

Retrouvailles


Il faisait déjà nuit ce soir-là de Novembre. Le taxi venait de la déposer sous une pluie battante. Protégée sous son parapluie, elle se trouvait maintenant devant la porte d’entrée d’un petit restaurant de la capitale. Elle avait reçu un peu plus tôt dans la journée une lettre anonyme qui en quelques mots, lui intimait de se rendre en début de soirée à une adresse bien précise, tenue correcte exigée. Elle se demandait pour la énième fois ce qu’elle faisait là. Elle se demandait encore et encore pourquoi elle avait accepté de se rendre à un rendez-vous dont elle n’était même pas sûre. Qui venait de quelqu’un qu’elle connaissait soi-disant, d’après le mystérieux auteur de la lettre qui bien sûr, n’a pas voulu révéler son identité. Et si ce n’était qu’une farce ou un piège, se demandait-elle. Elle s’était posé cette question un grand nombre de fois tout au long de cette journée. Mais sa curiosité et une pointe d’excitation l’avait emporté sur sa raison.

Elle balaya ses doutes et ses craintes et prenant son courage à deux mains, poussa la porte d’entrée du restaurant. Son regard balaya la salle puis se posa juste en face d’elle. Une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien lui tournait le dos. Un homme d’apparence élégante était assis au bar et sirotait un verre. Il avait l’air d’attendre quelqu’un. En regardant cet homme, dont elle n’avait toujours pas vu le visage, assis au loin, elle ne put s’empêcher de penser immédiatement à celui qu’elle a plutôt bien connu par le passé. Mais elle chassa aussitôt cette idée de sa tête. Ça ne pouvait être lui.

Alors qu’elle scrutait le reste de la salle à la recherche d’un indice lui indiquant qui avait bien pu lui envoyer cette lettre, il senti soudain comme une présence familière derrière lui. Il posa son verre et se retourna. Il n’en cru pas ses yeux. Elle était là et elle se tenait en face de lui, à l’autre bout de la pièce. Elle était si belle dans sa robe grise qui mettait ses courbes superbement en valeur. Ses jambes gainées de bas et perchées sur de hauts talons lui donnaient une allure majestueuse, ses cheveux étaient relevés délicatement, quelques mèches s’étaient échappées et encadraient son doux visage sobrement maquillé. Elle avait accepté de venir. Il descendit de son tabouret et alla à sa rencontre avant qu’un serveur ne l’aborde.

Elle fut immédiatement attirée par l’homme qui arrivait droit dans sa direction, traversant la salle de bar qui longeait la partie restaurant. Ses doutes s’envolèrent. Elle ne s’était pas trompée. L’homme qui se dirigeait d’un pas décidé était bien celui qui lui avait tant fait tourner la tête par le passé. Il s’arrêta à sa hauteur, lui adressa son plus beau sourire et de sa voix chaude et grave qu’elle aimait tant, il lui dit tout simplement : « Bonjour ! » Elle n’en revenait toujours pas et en restait ébahie mais tentait de garder une certaine contenance. De toutes les possibilités, elle ne s’était pas attendue à celle-ci.

Cela faisait des années qu’ils ne s’étaient pas vus et pourtant l’attirance, l’alchimie, cette attraction chimique qui les avait unis autrefois et qui ne s’explique pas était pourtant toujours là. Attirés comme deux aimants, ils ne purent détacher leurs regards l’un de l’autre. C’était physique, extraordinaire. Cette tension si caractéristique était perceptible dans l’air, l’atmosphère s’était soudainement chargé d’ondes sexuelles et rendait l’air soudain irrespirable. Il la trouva plus belle que jamais, elle le vit aussi grand que dans ses souvenirs. Ça l’avait toujours un peu intimidée. Aussitôt, des souvenirs de leur passé commun dansaient dans leurs esprits à tous deux.

Pour briser la glace et faire retomber un peu la pression, il lui proposa d’aller boire un verre et de discuter un peu du temps passé. Elle accepta immédiatement sans hésiter. Il posa alors une main possessive dans le creux de ses reins et l’invita à aller s’installer confortablement au bar. Ils discutèrent beaucoup. De leurs vies bien remplies. De leurs histoires personnelles maintenant terminées. Ils avaient tenté de refaire leur vie chacun de leur côté après la fin de leur histoire, mais sans succès. Finalement, les minutes passant, ils se retrouvèrent aussi complices qu’autrefois. C’était comme si ils ne s’étaient jamais quittés. Les minutes s’étaient transformées en heures. Cela faisait maintenant deux heures depuis leurs retrouvailles et ils n’avaient pas vu le temps passer, ni l’un ni l’autre.

Au bout d’un moment, il tenta un rapprochement et voulu confirmer si ce qu’ils avaient vécus auparavant était toujours d’actualité. Il plaça sa main juste à côté de la sienne, frôlant ses doigts. Elle frissonna à ce contact. Elle leva les yeux vers lui. Des yeux brûlants d’envie et de désir. Après tout ce temps passé loin de l’autre, la flamme qui les unissait était à nouveau présente et intacte, chez l’un comme chez l’autre. Il ressentait exactement la même chose qu’elle. Il n’avait qu’une hâte, être seul avec elle. 

Il lui demanda si elle avait faim, en espérant secrètement qu’elle réponde négativement. Pour seule réponse, elle le regarda droit dans les yeux et lui dit : « Je n’ai pas faim de nourriture ! »
A ces mots, il ressentit comme une tension familière dans son bas ventre. Le moment était venu d’aller se rendre dans un endroit beaucoup plus intime.
Ils se rendirent dans une suite de l’hôtel qui se trouvait juste à côté. Une fois la porte fermée et verrouillée, ils se faisaient face et se regardaient sans mots dire. Les mots étaient devenus inutiles.

Il se rapprocha d’elle, lentement, tel un fauve ayant cerné sa proie. Il caressa tendrement sa joue avec le bout de ses doigts. Elle appuyait sa joue contre sa main comme pour mieux apprécier la caresse. Il posa sur elle des yeux pleins de promesses. Elle lui jeta un regard de braise. Elle le voulait, là, maintenant, tout de suite.Il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa d’abord délicatement. Lorsqu’elle lui rendit son baiser, il devint plus possessif et il cherchait maintenant à la posséder pleinement. Elle était à lui et rien qu’à lui, pour ce soir. Et il voulait le lui montrer avec ce baiser.

Tandis que sa langue explorait sa bouche, il prit ses fesses à pleines mains et la colla contre lui, tout contre son membre tendu. Il voulait qu’elle sente combien il la désirait, à quel point elle lui avait manqué après tout ce temps. Surprise de cette fougue qu’elle connaissait pourtant si bien, elle gémissait dans sa bouche, elle se liquéfiait dans ses bras, ivre de bonheur. Cela suffit à décupler l’envie de cet homme qui voulait posséder le corps de la belle une nouvelle fois.

Dans un élan à la fois viril et sûr, il la souleva de terre pour la soutenir et vint la plaquer brutalement contre le mur d’en face. Pendant qu’il avait glissé une main dans son string à la recherche de la source de son plaisir, elle plongea ses mains dans les cheveux de celui qui lui montrait son désir à travers ses mouvements de hanches suggestifs. Elle se frottait contre lui tout aussi lascivement, c’était comme si ils faisaient l’amour habillés.

Il avait maintenant deux doigts en elle et il la branlait efficacement. Elle gémissait et haletait,proche de l’orgasme. Elle était au bord du désespoir tellement elle le voulait en elle immédiatement.« Prends-moi » lui dit-elle d’une voix haletante qui ne pouvait que trahir son état d’excitation avancé. Il ne lui en fallut pas plus pour qu’il la déshabille rapidement dans un geste sûr. De son côté, elle lui avait déboutonné sa chemise, et s’était attaqué à sa ceinture.

Mais alors qu’il ne s’y attendait pas, elle s’agenouilla devant lui, défit le bouton de son pantalon et descendit sa braguette. Elle baissa légèrement le pantalon qui lui empêchait l’accès à l’objet de sa convoitise et lui lança un regard des plus évocateurs. Il soupira de plaisir et lui offrit un magnifique sourire car il comprit où elle voulait en venir. 

Elle put enfin apprécier ce membre qu’elle adorait tant et dont elle avait été privée pendant si longtemps. Elle flattait son sexe à travers le vêtement de toute sa longueur, le caressant délicatement du bout des doigts, s’attardant pour faire languir son propriétaire qui commençait à s’impatienter. N’en pouvant plus elle non plus, elle entreprit de libérer ce membre maintenant bien dur, en complète érection de sa prison de coton. 
Une fois nu, elle pouvait maintenant jouer à loisir avec ce sexe si beau, si fièrement tendu, exhibé à son regard gourmand.

Elle le prit délicatement en main, l’entourant avec ses doigts, assurant une prise douce mais ferme tout autour de ce chibre majestueux qui lui donnait tant envie. Son amant d’un soir se délectait de cette vision. Cette femme si belle, redevenue la coquine qu’il connaissait si bien, était là, à genoux, devant lui, prête à lui donner du plaisir. Ça ne serait que pour un soir, ce soir, et il ne serait pas prêt d’oublier cette fois-là. Il comptait donc bien en profiter.

Tout en le regardant, elle sortit sa langue, et commença à jouer avec le gland dont une goutte de plaisir avait perlé à son bout. Elle se régalait en poussant des soupirs d’envie. Elle commença à faire tournoyer sa langue autour de son sexe. Puis allant doucement de ses couilles jusqu’à son gland en prenant bien soin de lécher toute la longueur de sa bite avant de l’enfourner au plus loin qu’elle puisse avant de la faire ressortir.
Elle joua un long moment ainsi, alternant coups de langue, succions et autres délices, voulant pousser son partenaire au maximum de l’excitation. Elle était devenue salope, sa salope. Et ill’aimait ainsi.

Au bout de plusieurs minutes de ce divin traitement, il se retira à contrecœur et l’aida à se relever. Il finit de la déshabiller entièrement et l’invita à s’allonger sur le lit. Elle était tellement belle dans sa glorieuse nudité qu’il n’en pouvait plus d’attendre d’être en elle. 

Il s’allongea sur elle. Prenant appui sur ses bras pour ne pas faire peser tout son poids sur elle. Ne la quittant pas des yeux, d’une main il empoigna son érection si dure qu’il en avait mal et la présenta à l’entrée de sa grotte maintenant liquéfiée. Elle coulait littéralement de plaisir. Elle était trempée.

Il s’amusa un petit moment à la tourmenter en frottant le bout de sa queue contre son clitoris gonflé de désir, elle le supplia de la pénétrer et de la baiser. Il décida de mettre fin à son attente et en une poussée, il était tout au fond d’elle. Il l’avait pénétrée si brutalement qu’elle en a eu un soupir de plaisir intense. Il resta quelques secondes ainsi, savourant la chaleur et la moiteur de sa chatte si serrée qui s’adaptait à sa taille pour lui faire de la place. Oh, comme cette sensation lui avait manqué. 

Il lui arrivait souvent de repenser à elle lors de ses masturbations mais jamais ça n’égalait le fait d’être en elle. Sa main ne pourrait jamais remplacer ce fourreau si chaud, si humide, si soyeux et si doux qui lui donnait tant de plaisir. Il commença à lui faire l’amour, doucement pour commencer. Mais ils savaient tous deux comment ça allait finir, il en était toujours ainsi. Ils ne faisaient jamais l’amour, ils baisaient, comme des animaux. Entre eux, c’était toujours de la baise animale, bestiale, sauvage.

Les va-et-viens, d’abord doux et lents se faisaient de plus en plus rapides et rapprochés, et il finit par la pilonner avec force et vigueur. Il lui agrippa les fesses pour la relever afin de plonger au plus profond d’elle. Elle ne pouvait s’empêcher de l’attirer à elle, en l’embrassant, en lui griffant le dos, en lui agrippant les fesses, lui rendant coups de reins pour coups de reins, allant toujours à sa rencontre. Les corps étaient brûlants. Ils ne formaient à nouveau plus qu’un.

Afin de faire durer les choses et de ne pas venir trop vite, il se retira brusquement, provoquant chez elle un soupir de frustration. Il prit ses seins à pleine mains et en titilla les tétons devenus durs par l’excitation. N’en pouvant plus, elle remua son bassin dans le vide, tout contre lui et son érection pour l’inciter à la prendre à nouveau.Il la fit se mettre à quatre pattes, c’est ainsi qu’il la veut pour finir de la prendre comme la chienne qu’elle est, pour lui. 

Les reins ainsi cambrés, elle lui offrit la plus belle et la plus excitante des visions, son cul et son sexe majestueusement présentés, offerts à sa vue. Il ne put résister longtemps et la pénétra d’un coup sec. Jusqu’aux couilles. Il se retira, puis replongea en elle. Fort, vite. Plus fort encore. Il passa une main devant elle pour aller trouver son clitoris. Des gestes habiles et des coups de reins efficaces allaient rapidement les mener tous deux à l’extase.

Quand enfin, ils se rapprochaient de l’orgasme, elle resserra son étreinte encore plus autour de lui qui accélérait le rythme. Elle gémissait de plus belle. Il était au bord de l’explosion. Elle sentit son plaisir monter en elle. Au creux de son ventre, elle reconnut la sensation familière qu’elle connaissait si bien. Sa chatte se contractait maintenant autour de la queue de son amant et elle hurla son plaisir en se cambrant contre le matelas. Sa jouissance eut raison de l’endurance de son mâle et il jouit l’instant d’après, en longues giclées de sperme chaud qui la remplissait avant de se retirer et de s’effondrer à ses côtés. 

Comblés et épuisés de bonheur, ils restèrent un long moment l’un à côté de l’autre, à reprendre leurs souffles et leurs esprits.

Elle aurait voulu que le temps se fige à cet instant. Que plus jamais ils ne soient à nouveau séparés. Il souhaitait la même chose. Mais la vie était toute autre. Chacun devait repartir, reprendre le cours de sa vie, mais ils savaient maintenant ce que chacun représentait pour l’autre. Ils savaient qu’ils ne pourraient jamais se passer l’un de l’autre, qu’ils avaient essayé avec quelqu’un d’autre, mais que jamais ça ne serait pareil.

Il l’embrassa sur la tempe et lui murmura à l’oreille : « Tu es mon ancre !»


J'espère que ce texte vous a plu.
Rendez-vous très bientôt pour ma participation prochaine à l'édition 2017 du Concours du "Prix de la nouvelle érotique" !

lundi 5 septembre 2016

Extrait de mon prochain texte ?

"Elle a chaud. Mais pas à cause de la température ambiante.
Elle a faim. Mais pas de nourriture"...

A venir bientôt...