Jeux d'adultes

(La photo n'est pas de moi, trouvée sur le web).

Petite mise en garde. Ce texte contient des mots osés et des scènes explicites, si vous n'êtes pas amateurs de ce genre, merci de passer votre chemin ! Pour les autres, bonne lecture ! 

Son miroir ne lui rendait pas justice. Elle se tenait là, juste devant son reflet, toute apprêtée pour celui qui allait la rendre folle une fois de plus. Elle savait déjà qu'il allait la mettre une fois encore dans tous ses états. Ces états qu'elle aime tant. 

Elle venait de passer de longues minutes devant ce miroir à se faire la plus belle possible, mais aussi et surtout, la plus salope de toutes. Juste pour lui. Sa salope. Elle était si désirable...
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Perchée sur ses hauts talons aiguilles qui rendaient sa cambrure plus qu'indécente. Son corset paré de dentelle et de fines broderies, d'un blanc presque virginal, surmonté de lisérés et de rubans de satin rouge sang, mettait sa taille fine et ses seins rebondis vicieusement en valeur. Ses yeux légèrement maquillés, soulignaient discrètement son regard, son rouge à lèvre, rouge vif, faisait ressortir à merveille ses lèvres pulpeuses appelant au sexe. Ses cheveux soigneusement coiffés et disciplinés retombaient autour de son visage, lui conférant ainsi un air angélique. Elle ressemblait à une poupée de chair. 

Elle se regardait de la tête aux pieds et paraissait satisfaite de ce qu'elle voyait. Elle se permit un léger sourire et songeait à ce qui allait se passer très bientôt. Surtout qu'elle savait qu'il ne s'attendrait pas à la voir ainsi. Cette pensée la fit frémir et elle ne pu que constater que son entrejambe était déjà humide de désir et d'anticipation. 

Elle terminait de se préparer en ajustant sur ses hanches un string assorti à son corset. Sa tenue était ainsi complète. Une dernière note de parfum et la voilà fin prête. Le temps de passer aux choses sérieuses était venu. Elle rédigea rapidement un message sur son téléphone et l'envoyait à son destinataire. La réponse ne se fit pas attendre. Il était déjà en bas de son immeuble. Le temps pour lui de monter la rejoindre et les hostilités étaient lancées. Elle savourait déjà la surprise qui allait se lire sur le visage du complice de ses jeux. Alors qu'elle entendit la clé s'insérer dans la serrure, elle s'assit sur la chaise qui faisait face à la porte d'entrée, les jambes largement écartées de chaque côté. Elle garda les yeux rivés sur la poignée de la porte qui s'entrouvrait puis son regard se porta sur l'homme d'une prestance incroyable qui venait d'entrer en fermant soigneusement la porte derrière lui. Il prit soin de la verrouiller tout en ne quittant pas des yeux la belle créature qui se présentait à lui. 

A son regard, elle su que la surprise était réussie. Il ne s'attendait vraiment pas à çà. Il faut dire que c'était une première pour elle. Elle avait su jouer la carte de la provocation à merveille. Il suffisait de jeter un œil à l'entrejambe du bellâtre pour confirmer ses talents de séductrice. Elle se délectait de la vue de la bosse qui venait déformer de plus en plus le pantalon noir de celui qui le portait. 
Bien qu'il soit très agréablement surpris et que son corps le trahissait, son visage pourtant, ne laissait rien entrevoir d'autre que de l'impassibilité. Il tentait malgré tout de garder une certaine contenance alors qu'il n'avait qu'une envie, lui sauter dessus en lui arrachant tout ses vêtements. Il s'avança vers elle, tel un prédateur, aussi agile qu'un félin, ses yeux de braise qui en disaient long sur ses intentions. 

Puis il recula la chaise qui se trouvait devant lui et s'assit nonchalamment. Il se mit à son aise, bien calé au fond de la chaise, un bras posé sur la table, l'autre sur sa cuisse. Il ne la quittait pas des yeux. Elle était là, assise juste en face de lui, offerte et impudique. Son regard plongé dans le sien. Elle avait gardé sa position plus qu'indécente et elle en jouait. Elle savait ce dont il avait envie, à cet instant même. Elle voulait la même chose. Elle aimerait tant qu'il fasse valdinguer la table qui les sépare et qu'il la prenne, là, sauvagement, à même le sol de la salle à manger. Mais il n'en fit rien. Il gardait un sang froid à toute épreuve, malgré l'érection puissante comprimée dans la toile de son pantalon. Elle décida de faire monter la température d'un cran en jouant avec les nerfs de son mâle. Elle tenta le tout pour le tout en jouant avec l'ouverture de ses jambes, qu'elle serrait puis desserrait. 

Mais il en avait décidé autrement. Il avait aussi envie de jouer avec elle et voulait garder cet état d'excitation qui était pourtant à son paroxysme. Ils allaient s'embraser rien qu'en échangeant des regards langoureux. 
Il se releva avec grâce et élégance, parti chercher à la cuisine de quoi se désaltérer en espérant se changer les idées et faire retomber un peu la pression. Il déposa deux verres sur la table, dont un devant elle. Il fit bien exprès de passer tout près de sa belle en la frôlant d'un peu trop près avec le renflement de son pantalon qui cachait un beau spécimen qui lui faisait tant envie. Puis il déposa le second, devant lui, puis se rassit à sa place. Elle laissa échapper un long soupir de frustration... 

(A suivre ?)

© EmmaNuelle, 28 août 2016